L’Atomium, Exposition Universelle – Bruxelles
ATOMIUM de BRUXELLES
La construction de l’Atomium en 1957 –
Conduite autour de l’expo, Bruxelles (Dolf Kruger)
Expo ’58, l’Exposition universelle de Bruxelles: Tram, à partir d’un souvenir bobine View-Master.
Les filles dans la mode d’été à la Foire de Bruxelles, Expo 1958. Photo par Norman Parkinson.
A l’occasion de l’ouverture de l’Exposition universelle de Bruxelles 1958,
le journal pour la jeunesse TINTIN s’offre une magnifique couverture !
1958 demeurera dans l’Histoire une grande année : celle de l’Exposition universelle de Bruxelles, qui s’ouvre demain, jeudi 17 avril. La Belgique, pays invitant, a proposé à toutes les nations participantes un thème qui est certainement le meilleur qu’il était possible de trouver : “Techniques et Humanisme”. Elle leur a demandé : “Qu’avez-vous fait pour l’humanité ? Comment vos savants, vos ingénieurs, vos artistes contribuent-ils au bien-être et au bonheur des hommes ?”.
52 pays répondent à cette question, dans le cadre de ce qu’en Belgique on appelle, plus commodément : l’EXPO. Et l’on attend, à Bruxelles, entre le 17 avril et le 19 octobre, quelque 30 millions de visiteurs* venus du monde entier !Merveilleuse manifestation, si fructueuse sur le plan de l’amitié internationale, si précieuse pour faire le point sur ce que les 52 pays les plus importants du monde ont à offrir à l’humanité !
Commencée à Londres, comme un hommage à Blake et Mortimer, il était logique que la série se termine à Bruxelles, capitale de la BD, et qui plus est pendant l’expo universelle de 1958.
A noter que les successeurs de Jacobs reprendront cette période pour une de leurs suites (Les sarcophages…). Bien que situé 50 ans en arrière certaines réminiscences de l’album sont très actuelles.
©Récréabull 1986 De Ville, Baudouin
Pourquoi avoir situé cette suite de dessin dans les années 1950 et le Style Atome cher à André Franquin et conceptualisé par Joost Swaarte.
Quand j’ai réalisé mes recherches en 2002, je lisais Architectural Digest, une revue dont plusieurs numéros étaient consacrés aux bâtiments et à la décoration d’intérieur des années 1950. J’ai souhaité pousser beaucoup plus loin le concept de Franquin qui mettait déjà ses personnages dans un univers nourri par le design.
Vous évoquiez la rencontre entre Spirou et un certain monde artistique, un art de vivre…Pourquoi avoir situé cette suite de dessin dans les années 1950 et le Style Atome cher à André Franquin et conceptualisé par Joost Swaarte.Quand j’ai réalisé mes recherches en 2002, je lisais Architectural Digest, une revue dont plusieurs numéros étaient consacrés aux bâtiments et à la décoration d’intérieur des années 1950. J’ai souhaité pousser beaucoup plus loin le concept de Franquin qui mettait déjà ses personnages dans un univers nourri par le design.Vous évoquiez la rencontre entre Spirou et un certain monde artistique, un art de vivre…
Témoin de l’Exposition universelle de 1958, l’Atomium, symbole spectaculaire de l’âge atomique, représente une molécule de cristal de fer agrandie 165 milliards de fois. Sa structure en acier revêtu d’aluminium est composée de 9 sphères de 18 mètres de diamètre, représentant les provinces belges (depuis 1995, date de la scission du Brabant, la Belgique compte 10 provinces). Ces sphères sont reliées entre elles par des tubes de 29 mètres de long et 3 mètres de diamètre. Chaque sphère comporte deux étages. Le poids total du bâtiment est de 2 400 tonnes.
Conçue par l’ingénieur André Waterkeyn et érigé par les architectes André et Jean Polack, cette molécule de fer nécessita 18 mois d’études et autant de mois de travaux.
Cette quasi-sculpture culminant à 102 mètres traduisait les espoirs d’une génération qui venait de signer le traité de Rome et de rêver à l’orbite du premier spoutnik, de même qu’elle synthétisait les perspectives d’un progrès promis par la fission de l’atome.
L’Atomium à Bruxelles a été érigé pour l’Exposition universelle de Bruxelles de 1958 (Expo ’58) sur le plateau du Heysel et en est le principal vestige. Il n’était pas prévu qu’il survive à l’Expo, mais, son succès en a décidé autrement. Aujourd’hui encore, grâce à une importante rénovation à charge des pouvoirs publics de 2004 à 2006, c’est une importante attraction touristique de Bruxelles.
L’édifice culmine à 102 m. de haut.
Les neuf sphères de l’Atomium représentent les neuf atomes constitutifs du cristal de fer, dont l’industrie était à l’époque un secteur économique majeur du pays.
Exposition Universelle de Bruxelles –
1958 Exposition universelle affiche vintage Atomium mettant en vedette !
Atomium Kidsphere
Curieux hôtel Atomium Kidsphere, situé dans la capitale de la Belgique, bien sûr, sera d’intérêt pour nos visiteurs, en particulier ceux qui ont des enfants.
Ce bâtiment symbolise le début de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire et se compose de 9 sphères (atomes). En général, la composition est une molécule plus grande de fer.
A l’intérieur sont les couloirs et les escaliers mécaniques, ainsi que d’un ascenseur qui emmène les visiteurs à la plus haute boule, où la plate-forme panoramique et un restaurant. Mais ce qui précède est le plus intéressant pour les adultes.
Mais pour vos enfants de se rendre à l’Atomium sera une véritable aventure et donner de l’ expérience rave.
Le fait que l’une des boules conception établies hôtel, une aire de jeux pour les enfants.
A l’ intérieur, il y a des mini-sphères faites d’un matériau translucide et constituant une molécule d’eau. Ils sont fixés au plafond à une hauteur de 3 mètres et sont conçus pour les chambres d’enfants ,
dont chacun peut accueillir jusqu’à 4 personnes. La nuit, ils tombent sur le sol, et les enfants de sommeil confortable et calme. Les enfants sont servis le petit déjeuner et le dîner. Aussi petits invités montreront un film sur la Belgique, parlera de ses villes et ses traditions. Alors que, en plus d’expériences des enfants sera également l’information éducative. La nuit,vous pouvez laisser leurs enfants à regarder les rêves dans sa chambre sous surveillance obligatoire, et le personnel de l’ hôtel avec la tranquillité d’esprit pour aller à la découverte de la nocturne de Bruxelles.
Outre les expositions permanentes essentiellement consacrées à L’Expo de 1958, divers événements, culturels ou autres, et des expositions temporaires se déroulent périodiquement à l’intérieur de l’Atomium.De la boule supérieure, l’on découvre un panorama unique, à 360°, de l’ensemble de Bruxelles grâce non seulement à la hauteur de l’édifice mais aussi à sa localisation sur un plateau surélevé de la périphérie.Plus rarement, des activités sont organisées à l’extérieur, comme ce fut le cas en été dans les années 2008-10 pour la descente en death-ride du haut de la boule supérieure de l’Atomium.Il se dit que fréquemment, de jeunes couples d’amoureux choisissent l’atomium pour y faire leurs voeux de mariage.
Voici huit ans, déjà, l’Atomium a subi une rénovation de fond en comble, admirablement menée par le bureau d’architecture ORIGIN, à Bruxelles, dont l’architecte Charlotte Nys est administrateur.
Ingénierie et patrimoine –
Après une année passée à la VUB comme assistante, Charlotte Nys entre, en 1988, au bureau d’études B-Group, en tant qu’ingénieur de structure. Elle participe activement à plusieurs projets, dans un premier temps, avant de piloter les études de structure de nombreux immeubles très connus de la capitale fédérale.
A partir de 1996, elle prend en charge le développement d’une cellule intégrant ingénierie et aspects techniques de l’architecture. De 1991 à 1995, elle a supervisé la rénovation de la tour PS (P&V) au Boulevard du Botanique, à Bruxelles. Ce bâtiment est le premier immeuble tour de Bruxelles (1957 – architecte Van Kuyck). Sa façade est en aluminium, matériau qu’elle retrouvera à l’Atomium.
De 1990 à 1998, Mme Nys participe aux études préfigurant la restauration de la tour de l’Hôtel de Ville de Bruxelles…. « Ces projets m’ont progressivement amenée à la restauration de l’Atomium à laquelle j’ai apporté mes compétences pour l’élaboration et le suivi du cahier des charges de performance dans le respect patrimonial de l’édifice », explique-t-elle. « ORIGIN et moi-même sommes fiers d’avoir contribué à la restauration de cet ouvrage remarquable ». Et il y a de quoi être fier !
Aujourd’hui, Charlotte Nys dirige le bureau ORIGIN qui se préoccupe ou participe à la restauration d’ouvrages majeurs du patrimoine architectural et culturel de Bruxelles comme l’église du Sablon, la collégiale Saint Guidon, la Maison Communale de Forest ou bien encore la Cité Moderne de Berchem.
« On recherche ingénieurs passionnés ! »
A l’origine, l’Atomium ne devait rester en place que le temps de l’Exposition Universelle, soit six mois… L’Atomium est toujours là, flambant neuf…
Pour mémoire, c’est à Bruxelles, en 1958,que se tint la première Exposition Universelle qui suivit la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agissait d’une volonté délibérée de tourner le dos aux techniques de construction traditionnelles.
Défi relevé ! Le pavillon de la Belgique, conçu par l’ingénieur André Waterkeyn, en est un parfait exemple. L’idée audacieuse de Waterkeyn – construire une sculpture géante, accessible au public et représentant un atome de fer grossi 165 milliards de fois !
constituait un hommage à la fois à l’utilisation pacifique de l’énergie atomique et à la sidérurgie belge florissante.
Les neufs sphères, toutes habillées d’aluminium, sont réunies entre elles et semblent flotter, légères, au-dessus du parc d’exposition.La sphère centrale, de 18 mètres de diamètre, est entourée de sept autres sphères de même dimension, tandis que la sphère de base, autour de laquelle s’organise l’entrée, plus grande, présente un diamètre de 26 m.
Les tubes d’une longueur de 22 mètres à 29 mètres, et d’un diamètre de 3 mètres à 3,30 mètres, représentent les forces de liaison entre les atomes. Ils abritent les escaliers, les escalators et l’ascenseur qui amène les visiteurs verticalement jusqu’au dernier niveau. Subissant les outrages du temps, la peau d’aluminium de l’Atomium a inexorablement perdu son éclat.En outre, les pièces en acier ont commencé à rouiller et les joints n’assuraient plus une étanchéité parfaite.La dégradation s’était installée progressivement, due à l’utilisation de produits d’entretien inadaptés, à l’absence de protection anti-corrosion et aux actions néfastes de l’environnement – pollution de l’air, déjections de pigeons et intempéries.
C’est en 2001 qu’il fut décidé de rénover l’ouvrage. Les calculs et les visites sur place mirent en évidence la nécessité de remplacer les panneaux d’aluminium, les vitrages en plexiglas ainsi que certains éléments de structure.
Les excellentes propriétés de l’acier inoxydable EN 1.4404 le firent choisir en remplacement de l’aluminium original. L’acier austénitique au molybdène, c’est son appellation spécifique, se distingue, en effet, par sa résistance élevée à la corrosion et par une bonne aptitude à l’emboutissage.
Dans le cas présent, cet acier inoxydable de finition d’usine a subi un électropolissage.
Ainsi, désormais, les salissures adhèrent difficilement à la surface aussi lisse et brillante qu’un miroir,
qui s’auto-nettoie sous la pluie.
L’Atomium fait tourner la tête de France 2
Pour sa série “Les tours du monde”, France 2 a mis à l’honneur l’Atomium.
Merci à François Beaudonnet, François Lamy, Tahar Nasri, Mathieu Steenebruggen, Céline Gransard, Jean-Philippe Majewski et Thomas Dechamps.
Un tout nouveau revêtement –
La rénovation de l’Atomium constitue, à plus d’un titre, un vrai challenge –
En effet, la conception et la réalisation de la nouvelle enveloppe des sphères étaient néanmoins particulièrement complexes.Il s’agissait de conserver, à la fois, l’aspect extérieur initial, notamment le calepinage ainsi que la distance entre la peau et l’ossature, tout en tenant compte des contraintes de montage et des exigences actuelles en matière d’isolation thermique, d’isolation acoustique et de protection incendie. La nouvelle surface est constituée de panneaux sandwiches courbes de 10 cm d’épaisseur,avec une tôle en acier inoxydable d’1,2 mm d’épaisseur, côté extérieur,une tôle en acier galvanisé d’1 mm d’épaisseur, côté intérieur et, entre les deux, une âme isolante en laine de roche. Seules les trois sphères qui ne sont pas accessibles,pour des questions de stabilité, ne comportent pas d’isolant thermique. Des profilés aluminium à rupture de pont thermique relient la tôle en acier inoxydable et la tôle en acier galvanisé des panneaux sandwiches. Afin d’empêcher tout risque de corrosion galvanique entre les trois métaux différents utilisés, ceux-ci sont séparés par des profilés élastomères.
48 panneaux par sphère :
Pour chacune des sphères, 48 grands panneaux triangulaires ont été préfabriqués.
Le calepinage initial a, toutefois, été conservé optiquement grâce à la réalisation de faux joints. Enfin, les panneaux sandwichs triangulaires sont séparés par des bandes qui constituent les « méridiens » et qui ont été équipées en atelier de LEDS extérieures. Pendant que les nouveaux panneaux étaient préfabriqués en atelier, les anciens panneaux d’aluminium étaient démontés et la structure de l’Atomium sablée et repeinte. Pas moins de 50.000 m² ont ainsi été traités. Certaines pièces ont dû être renforcées ou remplacées, notamment, les manchons entre les tubes et les sphères. L’installation des nouveaux panneaux, d’une surface de 16 m² environ et pesant 480 kg chacun, a pu commencer dès janvier 2005. Afin d’éviter des échafaudages importants et coûteux, les panneaux des hémisphères supérieurs ont été positionnés à l’aide de grues et ceux des hémisphères inférieurs au moyen de palans.Des équipes de monteurs travaillant sur cordes fixaient ensuite les panneaux sur la structure.3.000 m² à explorer.Quant à l’aménagement intérieur de l’Atomium, il a été réalisé lui aussi en conservant largement le style des années 50. La structure, peinte dans un gris discret, demeure apparente.
Des escalators étroits et des escaliers aux marches rouges et aux garde-corps de couleur turquoise claire relient les sphères entre elles ainsi que les différents niveaux à l’intérieur de chaque sphère.
Au total, on dispose d’environ 3.000 m2 de surface pour des expositions, conférences, projections de films et autres manifestations. Le restaurant installé dans la sphère située au sommet offre, avec ses fenêtres panoramiques, une vue extraordinaire sur la ville.
Grâce à la prise en compte des mesures de protection incendie, à l’installation d’équipements sanitaires et de climatisation modernes et à la rénovation de l’installation électrique, l’Atomium satisfait, désormais, aux normes et aux prescriptions de sécurité en vigueur. Le concept d’éclairage, entièrement repensé, différencie les espaces intérieurs selon leur affectation.
La nuit, l’Atomium est éclairé à l’extérieur par des projecteurs et des petites lumières s’allument le long des méridiens, comme lors de l’Exposition de 1958.
« Ce travail passionnant se situe aux carrefours de multiples disciplines : la gestion de projets, les techniques de construction – d’hier et d’aujourd’hui -, l’architecture, le patrimoine et donc notre histoire et notre culture. La restauration du patrimoine est en plein développement et nous recherchons, en permanence, des ingénieurs Architectes et des ingénieurs passionnés par ce domaine.
Les études d’ingénieur – architecte et d’ingénieur peuvent donc mener à bien des horizons. Si vous aimez créer, si vous aimez la technique, si vous aimez l’architecture, si vous voulez un jour gérer des projets, ces études vous permettront de réaliser vos objectifs ».
ORIGIN Architecture & Engineering. Responsable du projet de la rénovation de l’enveloppe extérieure de l’Atomium, ORIGIN se consacre aux études et suivis de travaux de restauration d’ouvrages et de bâtiments du patrimoine culturel.
ORIGIN a été créé, en 2001 par Michel Provost – Ingénieur Civil des Constructions, Barbara Pecheur, architecte, et Charlotte Nys. ORIGIN Architecture & Engineering est un bureau d’architectes et d’ingénieurs spécialisés en restauration et rénovation de monuments et de sites, le plus souvent classés, repris sur une liste de sauvegarde ou faisant partie d’un patrimoine remarquable.
Elles ont un diamètre de 18 mètres et pèsent chacune environ 250 tonnes.
J’adore ce lieu, j’ai eu l’occasion de le visiter 2 fois, dans les années 60, lors d’une expo sur les communications du futur, puis dans les années 90. J’y retournerai bien encore !
Merci pour ça