Gérard Grandval Architecte

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Architecte, Gérard Grandval (1930)

Maquette de chalet construite dans les années 1960.


1968  Cartes postales le Bois Commun Grandval 



Dessiné par l’architecte Gérard Grandval  Chalet « Club » de La Source (1967-1970) Orléans

Maisons-Coques exposées aux Floralies de 1967.


Ils sont appelés également « Unités Coquilles » ou « Maisons Coques ».


Ils sont appelés également « Unités Coquilles » ou « Maisons Coques ». Le procédé de construction repose sur un système de préfabrication industrielle qui consiste à assembler par simple boulonnage et sans aucun réglage ou centrage des éléments d’une double coque en menuiserie bois et polyester moulé. Lors des Floralies Internationales d’avril-octobre 1967 qui se déroulèrent au Parc floral d’Orléans-La Source, 3 « maisons-coques » dites également « chalets type Club » sont exposées. L’une d’elle sera ensuite achetée par la Ville d’Orléans et installée, après de nombreuses difficultés, sur un terrain près de la Résidence Beauchamps à La Source. Le but est d’en faire une extension à la Maison des Jeunes. L’installation ne sera jamais vraiment achevée.


Après plusieurs mois de chantier et d’atermoiements juridiques, le bâtiment sera victime en novembre 1970 d’un incendie qui le détruira en totalité. Le 14 novembre 1970, le club, situé rue Alain-Fournier, derrière la Résidence Beauchamp à La Source prend feu et est entièrement détruit. La Ville d’Orléans sollicite de nouveau la société S.E.R.A. afin qu’elle enlève les débris et remette les lieux en état, et ce, dans un délai d’un mois. Le 30 novembre, la Société S.E.R.A. informe qu’elle envisage de déposer plainte et demande, pour l’efficacité de l’enquête, de ne procéder à aucune manutention. Du rapport de police, il ressort que l’incendie a été commis accidentellement par des enfants non identifiés qui s’amusaient à l’intérieur du bâtiment. Le 11 janvier 1971, la société S.E.R.A. donne enfin son accord pour que les services de la Mairie enlèvent eux-mêmes les débris du club, afin de libérer le terrain affecté à la construction du collège Alain-Fournier. Le retrait des vestiges du chalet est réalisé en février 1971.

Les Bureaux de Cacharel, 1968.


Un Grand Merci pour Aux Journées du Patrimoine, au Pavé de Mézières
@ Gérard Grandval @ Julien Recours


Coquilles plastiques de Cacharel 1975 Maquette de siège social de STA, Alger


Les Choux de Créteil dans le Val-de-Marne (94) de Gérard Grandval  1970-1974


Commandé en 1968, le quartier du Palais, dans le Nouveau Créteil, est surnommé « les Choux », appellation qui répond bien au slogan du mois de mai de cette année-là, « l’imagination au pouvoir ». C’est en effet en réaction aux cubes et aux grands ensembles que Gérard Grandval construit entre 1970 et 1974, pour l’Ocil, onze tours d’habitation. Celles-ci adoptent une écriture qui oscille entre organicisme et architecture-sculpture. Tels des pétales de béton, les vastes balcons qui les habillent entièrement donnent aux immeubles leur allure singulière.


L’architecte voulait pousser plus loin encore son projet sur l’épiderme de ces bâtiments, en prévoyant une végétalisation des façades qui ne sera jamais réalisée. A leur pied, deux écoles annulaires s’insèrent naturellement au sein d’un aménagement paysager au relief modelé où tout est courbe, de la voirie aux cheminements piétonniers, en passant par les parkings. Dans la banlieue parisienne de Créteil se trouve une communauté d’immeubles qui ressemblent à d’autres légumes.


En effet leur nom, Les Choux de Créteil signifie « Les Choux de Créteil ». Les bâtiments ont été conçus par Gérard Grandval en 1970 et ont été entretenus avec amour comme symboles de l’architecture des années 1970 en France. Leur apparence inhabituelle est créée par des balcons en forme de pétales qui sont destinés à assurer l’intimité des résidents. Les appartements sont toujours utilisés aujourd’hui.

Tour de logements en béton appelée ‘les Choux de Créteil’ en juillet 1973 à Créteil, France. (Photo by Michel LAURENT/Gamma-Rapho via Getty Images)

 © Marc Simonnet – Les racines des choux de Créteil

Gerard Grandval est notamment l’inventeur des maisons-coquilles, cylindres de polyester, qu’on monte en trois jours et qu’on plante sur pilotis n’importe où, et des bureaux – cocons, cellules multicolores disposées comme d’énormes cubes de plastique dans un local clos. Le bureau directorial est un cube comme les autres mais en Plexiglas : les murs, les tables, les téléphones sont transparents. Dans le bureau-aquarium, le patron voit tout et tous voient le patron. On Construit 15 maisons-fleurs à Créteil.

Inventer des maison-fleurs, c’est difficile. Convaincre des financiers, des entrepreneurs, des commissions municipales, des architectes officiels qu’il faut planter quinze maisons-fleurs au cœur d’une banlieue sans histoire, c’est un miracle. C’est fait. Il y a eu un miracle à Créteil. Dans quelques mois, les premiers pétales de gigantesques dahlias de béton vont sortir de terre. Le magicien: un architecte accablé de diplômes (dont un Grand Prix de Rome) mais qui s’est fait un devoir d’oublier très vite ce qu’on lui avait appris aux Beaux-Arts.

Les Choux de Créteil sont un grand ensemble signé par Gérard Grandval à Créteil, dans le Val-de-Marne, de 1969 à 1974. Il a reçu le label « Patrimoine du xxe siècle » du ministère de la Culture le 16 décembre 2008. Ce programme était considéré à l’époque comme un des symboles de l’architecture française des années 1970.


Dix tours rondes de 15 étages constituent l’élément essentiel de ce grand ensemble. Leur forme, semblable à un chou-fleur en raison des balcons, donne son nom, ou plutôt son surnom, à ce quartier. Ces balcons, dans l’idée de l’architecte, étaient destinés à être végétalisés, ce qui aurait modifié l’aspect extérieur des immeubles support de jardins, au gré des saisons. Lorsque le projet est mis en place en 1966, la zone constructible se situe sur une plaine maraîchère (plaine Pompadour) qui fut dès 1860 l’un des principaux centres de production légumier de Paris : la Choucrouterie Benoist, la plus grande usine de choucroute de la région parisienne s’y installa. Grandval n’ignorait sans doute pas le passé de cette partie de la ville lorsqu’il proposa son projet.

En 1998, la municipalité décide de réhabiliter le quartier. Le chou central, composé de logements sociaux occupés par des familles en situation de précarité, est restructuré.Pour favoriser la mixité sociale, la ville attribue un quart des appartements à des étudiants.Les Choux de Créteil sont un grand ensemble signé par Gérard Grandval à Créteil, dans le Val-de-Marne, de 1969 à 1974. Il a reçu le label « Patrimoine du xxeme siècle » du ministère de la Culture le 16 décembre 2008.Ce programme était considéré à l’époque comme un des symboles de l’architecture française des années 1970.

Les immeubles-fleurs de Créteil sont, à première vue, encore plus fous que les bureaux-cocons, l’aquarium directorial et les villas-cylindres. Imaginez une sorte de monstrueux dahlia de 50 mètres de diamètre sur 15 mètres de haut. Au centre de la fleur. Sur les trois premiers étages : une rampe-parking où sont garées les voitures des locataires. Ascenseurs et escaliers partant de chacun de ces trois premiers étages desservent l’ensemble. Au-dessus de ce silo à voitures, une terrasse, un jardin suspendu, des arbres, de vraies fleurs.

Pourquoi des maisons-fleurs, des cités-fleurs ? Gérard Grandval répond: Parce que les villes-casiers sont sinistres. J’appelle villes-casiers ces ensembles cubiques, rectilignes, bien propres, sans mystère. La fleur, c’est l’anti-cube. On m’a dit que mes immeubles-dahlias ressemblaient plutôt à des choux. Je n’ai rien contre les choux. Je préfère les maisons-choux à ces grosses masses perpendiculaires bêtes et fades. Il faut construire flou et fou, végétal et mouvant.


Architecte: Gérard Grandval
Dessin des balcons: Maurice Calka
Construction: 1969 – 1974





1:45 – Un film de Jacques Baratier tourné en 1975. Le film s’ouvre sur une vue d’immeubles alors aussi neufs que laids. Qui connaît la banlieue parisienne reconnaît « les choux » de Créteil. Ensuite, un couple à la niaiserie béate exalte les multiples bonheurs de la vie dans les nouveaux grands ensembles de banlieue. Au départ, ce que la pochette du DVD ne dit pas, La Ville bidon était un téléfilm d’une heure intitulé La Décharge. Mais la censure de ces temps de présidence Pompidou en a interdit la diffusion télévisuelle. Alors, Baratier la un peu « gonflé » pour en faire un film d’une heure 25, distribué en salles où il n’eut guère de succès.

Construit à Créteil – dans le sud-est de Paris – entre 1969 et 1974 par l’architecte Gérard Grandval, la cité des Choux fait parti des « villes nouvelles » dont l’objectif était de rompre avec le modèle anonyme des grands-ensembles. Célèbre pour sa forme végétale, son architecture se caractérise par des grands balcons en forme de pétale dont le but étaient à la fois de protéger les résidents des regards extérieurs mais aussi de servir de support à une peau végétale (en vigne vierge) qui ne vit jamais le jour pour des raisons pratiques.

Les Choux de Créteil (Val-de-Marne), aussi appelés les « épis de maïs », sont un grand ensemble architectural créé par Gérard Grandval. Il a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » du ministère de la Culture. Dix tours rondes de 15 étages constituent l’élément essentiel de ce grand ensemble. Leur forme, semblable à un chou-fleur en raison des balcons, donne son surnom, à ce quartier. Ces balcons, dans l’idée de l’architecte, étaient destinés à être végétalisés, ce qui auraient modifié l’aspect extérieur des immeubles support de jardins, au gré des saisons.


Carte postalesEdition Abeille



Alain Manoïlesco est spécialisée dans la commande publique. Elle a récemment rénové un projet emblématique des années 70 : Les Choux à Créteil dans le quartier « Le Palais » conçu par l’architecte Grandval dans le début des années 70.L’architecte Grandval avait créé une voie circulaire qui desservait l’ensemble des tours de logements avec un aménagement paysager pour les parkings traités sous forme de box se trouvant au pied des immeubles. La rénovation des choux en tant que telle porte sur 4 800m2 de logements.

Le terrain est situé en centre ville dans le quartier du Palais abrite l’immeuble cylindrique R+6 construit par l’architecte Gérard Grandval qui est bordé à l’Est, au Nord et au Sud par dix tours d’habitation identiques de forme cylindrique à R+14.  Le Maître d’ouvrage a souhaité réhabiliter le bâtiment de 6 étages afin d’y créer 172 chambres étudiantes, 18 logements familiaux ainsi qu’un parking utilisable par les occupants des deux programmes. Le parking existant bénéficiant d’un nombre de places supérieur au besoin, une partie sera supprimée afin de créer une surface habitable supplémentaire en partie intérieure du bâtiment.


L’Agence a utilisé le logiciel BIM Revit pour traiter la rénovation des Choux et le réaménagement de ce quartier que vous pouvez découvrir en cliquant ici. L’agence, créée en 1991, est composée de 6 architectes et de 1 paysagiste. Comme ils l’expliquent sur leur site : L’équipe se tient informée des nouvelles techniques et des nouvelles normes, qu’il s’agisse de HQE, REVIT ou même de conduite de chantier, etc …


L’agence a participé à plus de 80 concours publics, essentiellement dans le domaine de l’enseignement, et, a déjà construit ou réhabilité une trentaine d’établissements scolaires (IUT, lycée, collège, école, crèche). La réhabilitation de bureaux figure également dans leurs compétences (par exemple : Centre Culturel et Administratif de Cergy Pontoise). Leur expertise porte aussi sur des projets de petite taille : 10 logements à Vémars par exemple, ou bien l’Atelier de maintenance nucléaire au lycée André Malraux à Montereau-Fault-Yonne.

© Alain Manoïlesco

Date : 2014 – 2017
Maîtrise d’ouvrage : OGIF
Bureau d’études : BET Arcoba mandataire
Surface : 4 800 m2

Le terrain est situé en centre ville dans le quartier du Palais. L’immeuble cylindrique R 6 construit par l’architecte Gérard Grandval est bordé à l’Est, au Nord et au Sud par dix tours d’habitation identiques de forme cylindrique à R 14.


Le Maître d’ouvrage souhaite réhabiliter le bâtiment de 6 étages afin d’y créer 172 chambres étudiantes, 18 logements familiaux ainsi qu’un parking utilisable par les occupants des deux programmes. Le parking existant bénéficiant d’un nombre de places supérieur au besoin, une partie sera supprimée afin de créer une surface habitable supplémentaire en partie intérieure du bâtiment.


la ville-casier :
Autour du garage en rond, formant une vaste couronne : les appartements. Tous, à l’exception de quelques chambres donnant sur l’extérieur. Tous, sans exception, sont équipés d’un balcon-pétale, vaste coquille de béton atteignant presque deux mètres dans sa plus grande hauteur et cinquante centimètre à ses extrémités. Cette disposition insolite mais très étudiée permet à l’occupant de l’immeuble-fleur d’avoir, à droite et à gauche de son balcon, une vue sur la ville et, au centre, une sorte d’oasis isolée et protégée de l’extérieur.
A l’abri de son pétale, le locataire des maisons-dalhia vivra comme dans un jardin d’hiver à ciel ouvert.




« Sauf si la mort m’arrête » Premier clip du rappeur « STO » issue de Créteil et membre du groupe « 2DBV »Prod by : « INSOMNIA BEAT » Réalisé par « Hustler Game ».


 

Virginie Maneval

Je suis la Fille de Jean Benjamin Maneval, célèbre architecte urbaniste qui a notamment créé la Bulle Six Coques, une maison en plastique des années pop. Vous pouvez aussi me retrouver sur ma page Facebook Bubblemania.fr ou sur ma page La Bulle Six Coques de Jean Benjamin Maneval.

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